Qu’il s’agisse d’une bactériémie, d’une infection virale, d’une tumeur ou même d’un traumatisme, les réactions inflammatoires qui en découlent déclenchent une augmentation de la biosynthèse d’un certain nombre de protéines sériques dans l’organisme. Au nombre de celles-ci, la protéine C-Réactive qui augmentent rapidement lors de la phase aiguë de l’inflammation. Quelles en sont les caractéristiques et comment procède-t-on à sa détection dans l’organisme ?
Un biomarqueur inflammatoire dans l’organisme
Découverte en 1930 par TILLETT William et FRANCIS Thomas, la C Reactive Protein (CRP) ou protéine C-Réactive en français doit cette appellation à sa capacité à réagir avec le polysaccharide-C des pneumocoques. Si vous songez à avoir plus d’information, découvrez-le ici. Marqueur de la phase aigue d’une inflammation, la CRP est synthétisée au niveau du foie, sous la dépendance de l’interleukine 6. Cela dit, lorsque l’organisme est touché par une inflammation, le taux de CRP augmente rapidement quelques heures après. Par exemple, une étude publiée en août 2001 dans la revue de médecine interne, volume 22, pages 706 – 714, montre que quatre-vingt-cinq pour cent des sujets présentant une protéine C réactive supérieure à 100 mg/L sont atteints d’une infection bactérienne.
La CRP comme examen systématique de dépistage
Votre organisme développe peut-être les premiers symptômes d’une inflammation. Dans ce cas, un dosage de protéine C-réactive est prescrit. Le dosage de la CRP est réalisé à la suite d’un prélèvement sanguin, généralement au niveau du pli du coude par méthode de néphélémétrie et suivant un protocole expérimental proposé par le fabricant. Un taux de PRC supérieur au seuil de 5 mg /L est une indication à une inflammation dans l’organisme. La simplicité du dosage combiné aux données cliniques et à d’autres examens complémentaires, doit cependant constituer au clinicien une aide essentielle à la décision vers une éventuelle hospitalisation.